Stratégie

91 % des salariés souhaitent réduire l’impact environnemental de leurs déplacements professionnels

Par Fabien Claire | Le | Métier rh

Selon une étude réalisée pour SAP Concur, les professionnels qui se déplacent sont de plus en plus sensibles à l’éco-responsabilité de leurs voyages.

Les voyages professionnels doivent être les plus éco-responsables possible.  - © Adrian Lang / Pixabay (recadrée)
Les voyages professionnels doivent être les plus éco-responsables possible. - © Adrian Lang / Pixabay (recadrée)

La crise sanitaire Covid-19 a profondément modifié les habitudes et fortement réduit les voyages d’affaires au profit des visioconférences, mais les déplacements professionnels n’ont pas disparu pour autant. 49 % des salariés se disent prêts à réaliser des déplacements professionnels dans les douze prochains mois, 88 % jugeant ceux-ci nécessaires à leur carrière, 30 % pour se tenir informé des tendances de leur marché, selon une étude menée par Wakefield Research pour l’éditeur de solutions de gestion de notes de frais et de frais de déplacement SAP Concur.

Mais l’empreinte environnementale a remplacé, dans les préoccupations pour réduire les déplacements, les contraintes sanitaires. Ainsi 91 % des salariés veulent prendre des mesures supplémentaires au cours des douze prochains mois pour réduire l’impact environnemental de leurs déplacements professionnels.

Seulement 25 % des répondants anticipent que leur entreprise offre des possibilités de déplacements à moindre impact. Les gestionnaires de voyages ont également leur part dans les évolutions des voyages. 12 % souhaitent réaliser des achats de crédits CO² pour compenser leurs voyages. 18 % refuseraient un déplacement si l’empreinte de celui-ci était une source d’inquiétude.

Mais la plus grande limite aux déplacements professionnels reste économique. 84 % des salariés interrogés déclarent ainsi que l’incertitude économique a eu un impact sur les voyages d’affaires au sein de leur entreprise. Pour 24 %, des modes de déplacements moins coûteux sont désormais privilégiés même si 12 % refuseraient un déplacement dans des conditions moins agréables (avec escales, en classe inférieure…). Le voyage le moins impactant et le moins cher étant celui qui ne se fait pas, la vidéoconférence a donc de beaux jours devant elle.

A propos de l’étude

L’étude sur les voyages d’affaires, édition 2023, a été réalisée par Wakefield Research sur la commande de SAP Concur. Elle est basée sur une enquête menée entre le 7 et le 28 avril 2023 auprès de 3 850 voyageurs d’affaires internationaux sur 25 marchés de la zone EMEA (dont le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande, l’Italie, l’Espagne, l’Afrique du Sud et le Benelux) et auprès de 700 gestionnaires de voyages d’affaires internationaux sur sept marchés (France, Allemagne, Hong Kong, Mexique, Malaisie-Singapour, Royaume-Uni et États-Unis).